Méthode Coué
Méthode Coué : formation à l’autosuggestion
Nous connaissons tous la méthode Coué, puisqu’elle est mondialement connue.
Mais finalement, personne ne peut vraiment expliquer comment elle fonctionne exactement.
Ni d’ailleurs comme l’utiliser pour avoir des effets positifs sur soi et sur notre vie.
Voilà ce que nous proposons dans cet article.
Alors, à vos marques, prêts, positivez !!!
La méthode Coué en quelques mots
Comme son nom l’indique, elle a été créée par Monsieur Coué.
Émile, de son prénom, est un Français né en 1857, soit bien loin de notre époque où le développement personnel et les méthodes psys sont légion.
À l’époque, aller mieux n’était pas la priorité première, même en France…
S’intéresser à un tel sujet fait donc de lui l’un des premiers pionniers en la matière.
Le principe est relativement simple, puisque la méthode Coué vise à installer le positif en soi par l’autosuggestion consciente positive.
Nous sommes donc là dans le domaine de la pensée positive, dont nous parlons ailleurs dans ce blog.
C’est en installant le positif en soi, en le faisant grandir, que l’on peut par la suite récolter du positif aux différents plans de notre être.
À l’image d’une graine que l’on plante aujourd’hui et qui nous permettra de récolter de nombreux fruits demain.
Il suffit donc de planter du positif dans notre vie, pour qu’elle devienne plus positive.
Plutôt simple, n’est-ce pas ?!
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Comment ça marche exactement ?
L’orientation de la suggestion n’est pas d’influencer notre volonté.
Donc, il ne suffit pas de dire « quand on veut, on peut ! », pour que cela fonctionne.
D’ailleurs, cette citation est plutôt du registre d’un leurre culpabilisant, puisqu’il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir, tous les psys vous le diront.
Avec la méthode Coué, on s’attache à agir non sur la volonté, mais sur l’imagination.
C’est en agissant sur notre monde imaginaire, que l’on peut influencer notre univers inconscient.
L’inconscient ainsi activé, c’est-à-dire en réponse à l’autosuggestion, est alors capable de se mobiliser pour répandre le positif demandé.
Cela est la théorie, car là encore le psy, surtout le psychanalyste, vous expliquera combien il est compliqué d’agir sur l’inconscient.
Ceci dit, cela ne vaut-il pas la peine d’essayer ?
Car finalement, quel est le risque à part d’être plus positif et donc de profiter d’une existence plus positive ?
Comment faire ?
Ceux qui aiment la simplicité vont être très heureux d’apprendre que, pour profiter de la méthode Coué, il suffit de répéter une vingtaine de fois la phrase suivante :
Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux !
Bien sûr, la régularité est nécessaire.
Il ne suffit pas, telle une formule magique, de prononcer cette phrase une seule fois pour que la magie opère tout de suite.
Il s’agit d’un travail de fond imposant une régularité sans faille.
Exactement comme pour le brossage de vos dents vous permettant de continuer à croquer la vie à pleines dents.
D’ailleurs, voici un excellent moyen de ne pas oublier d’utiliser l’autosuggestion plusieurs fois par jour.
Faites-le au moment de vous brosser les dents !
Donc le matin et le soir.
La prononciation est sans doute plus efficace à voix haute.
Mais, si ce n’est pas possible, car vous n’êtes pas seul par exemple, passez en mode voix intérieure.
Bref, il y a toujours une solution, l’important étant d’être régulier.
Une méthode personnalisable
Si vous souhaitez activer une qualité ou une émotion en particulier, il suffit simplement de modifier la phrase à répéter en incluant cette qualité – émotion.
Par exemple, vous voulez être plus calme pour être plus serein, car le stress vous bouffe la vie ?
Alors, formulez votre phrase dans le style suivant :
J’ai de plus en plus de calme qui s’installe en moi et ma sérénité augmente de jour en jour.
Notez qu’il est important de ne pas intégrer le mot stress dans votre phrase personnalisée.
En effet, le stress a une connotation négative, alors que le calme est lui positif.
Dit autrement, intégrer dans votre phrase ce que vous voulez (ici, le calme), et non ce que vous ne voulez pas ou plus (ici, le stress).
Cela pour une raison simple : le cerveau n’entendant pas la négation !
Ainsi, si vous dites :
- « je ne veux pas être stressé »,
votre cerveau entend :
- « je veux être stressé… ».
Et le fait de dire que le stress s’améliore, confirme bien que l’on est (toujours) stressé, même s’il semble y avoir du mieux.
Quand on sait que ce que l’on entretient dans notre esprit produit des effets dans notre vie, il est primordial de planter les bonnes graines.
D’où l’importance ici d’évoquer, c’est-à-dire de planter en soi, le calme et la sérénité et non le stress.
Et vous, qu’elle est donc la phrase qui va aujourd’hui (et pour les prochaines semaines) vous convenir ?
D’avance, bonne pratique à vous !