Métier du bien-être

Qu’est-ce qu’un métier du bien-être ?

Un métier du bien-être vise à améliorer le bien-être corporel, mental et émotionnel d’une personne.

Que celle-ci soit malade (traitement curatif) ou en bonne santé (rôle préventif).

Il s’agit donc d’une catégorie professionnelle regroupant un grand nombre de métiers.

En voici une liste non exhaustive, mais qui va déjà vous donner un aperçu des possibilités.

Peut-être allez-vous trouver ici le métier de vos rêves, puis chez nous la bonne formation pour que ce rêve devienne réalité…

Les différents métiers du bien-être

Le premier métier du bien-être auquel on pense est souvent celui de kinésithérapeute ou de psychologue.

Ce sont des professions reconnues par l’État, donc à la formation réglementée, et nous sommes très nombreux à avoir bénéficié de leurs soins.

D’autres métiers, non réglementés, car non reconnus par l’État, ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut les pratiquer, offrent également un soutien efficace et en voici quelques-uns présentés très succinctement.

Une présentation plus complète est, pour certaines professions, réalisée ailleurs dans notre blog (voir rubrique recherche).

Kinésithérapeute

Son travail consiste principalement à utiliser des techniques de massage et de manipulation physique.

Le but est de soulager notamment les douleurs corporelles, provenant, entre autres, de tensions musculaires.

Psychologue

L’intérêt de la psychologie est d’apporter un soutien de type psychothérapeutique.

Son action vise à améliorer la santé mentale et émotionnelle de la personne en souffrance venue consulter.

Coach de vie, ou coach spécialisé en bien-être

On sollicite un·e coach notamment pour atteindre ses objectifs personnels et/ou professionnels.

Le but est (généralement) d’être plus performant·e et ainsi améliorer sa qualité de vie.

Sophrologue

La ou le sophrologue guide le sujet dans l’amélioration de son bien-être mental et physique.

Cela en, notamment, :

• relâchant les tensions par des techniques de relaxation,
• dynamisant le positif qui se trouve en chacun·e de nous.

Ce qui a, par ricochet, un retentissement positif sur le niveau émotionnel.

Professeur·e de yoga

Son rôle est d’accompagner les pratiquant·e·s vers une réappropriation de leur corps, par la pratique des asanas et d’une discipline globale, tout en conduisant, à terme, vers la méditation.

Naturopathe

Comme son nom l’indique, il (ou elle) utilise des méthodes naturelles non invasives pour réaliser ses soins et donner ses conseils.

Cela, dans le but de stimuler le pouvoir d’auto-guérison du corps, en utilisant :

• les plantes médicinales,
• les huiles essentielles,
• la nutrition et/ou micronutrition,
• les techniques de relaxation,
• le massage, telle la réflexologie,
• l’iridologie, etc.

D’autres idées de métier du bien-être

Voici quelques idées supplémentaires :

• nutritionniste,
• esthéticien·ne (SPA),
• psychothérapeute,
• praticien·ne en médecine traditionnelle chinoise ou en médecine holistique – ayurveda,
• professeur·e d’arts martiaux (tai chi chuan, qi gong…),
• réflexologue,
• praticien·ne en shiatsu,
• instructeur en méditation,
• aromathérapeute,
• énergéticien·ne,
• phytothérapeute,
• fasciathérapeute,
• hydrothérapeute,
• art-thérapeute (dont musicothérapeute, danse thérapeute),
• sonothérapeute (utilisation des bols tibétains, des gongs, etc.),
• praticien·ne EFT (Emotional Freedom Technique), etc.

Et d’autres encore, car ce domaine est vraiment très vaste.

D’où l’importance de vous renseigner, de prendre votre temps pour bien choisir votre futur métier.

Quelle formation pour pratiquer un métier du bien-être ?

La formation d’un métier du bien-être passe :

• Soit par une formation longue, débouchant généralement sur un diplôme d’État ; c’est par exemple le cas pour être kiné, psychologue ou psychothérapeute.
• Soit par une formation courte, permettant d’obtenir un certificat de fin de formation ; il s’agit là des professions non réglementées, comme sophrologue, coach ou professeur·e de yoga.

Arrêtons-nous, rapidement, sur la formation de ces professions les plus représentatives des métiers du bien-être.

Masseur·seuse-kinésithérapeute

Sa formation permet d’obtenir un diplôme d’État, celui de masseur-kinésithérapeute (DEMK).

Nous l’avons dit, comme pour le psychologue, sa formation est réglementée et elle dure cinq ans après le bac.

Une année préparatoire (parcours d’accès spécifique santé ou licence avec option accès santé), puis quatre ans en école de kiné (institut de formation en masso-kinésithérapie).

Psychologue

Comme pour le kiné, la formation du psychologue est longue, puisqu’elle nécessite une licence en psychologie et un master en psychologie.

Soit, si tout va bien, cinq années d’étude (avec stages) après le bac.

Sa spécialisation, par exemple clinique, du sport ou du travail, offre un service d’accompagnement spécifique.

Coach, sophrologue, prof de yoga, naturopathe…

Pour reprendre les exemples de métier du bien-être ci-dessus, la formation à ces professions non réglementées est bien plus courte.

En effet, elle se déroule généralement sur quelques mois seulement, parfois une année, rarement plus.

Sauf quelques exceptions, telle la formation de prof de yoga qui peut aller, en fonction des écoles, jusqu’à quatre ans.

Mais, nous le rappelons, il s’agit d’exceptions, car en règle générale, pour ces métiers, la durée ne dépasse pas une année d’apprentissage.

Ce qui ne veut pas dire que l’on ne doit pas continuer à se former ensuite !

La formation continue tout au long de sa vie professionnelle est effectivement indispensable pour être performant.

Ainsi, il n’est pas rare de trouver des praticien·ne·s ayant plusieurs cordes à leur arc : coach + sophrologue + prof de yoga, etc.

Quel salaire est envisageable ?

Le salaire moyen d’un métier du bien-être est très variable en fonction de la spécialité proposée et surtout de la localisation géographique.

Les tarifs sont logiquement plus élevés à Paris, principalement à cause du coût de l’immobilier, que dans un petit village.

Comme souvent, c’est la demande qui va influencer l’offre, mais pas uniquement, comme nous le précisons ci-après.

L’influence de la formation initiale sur les tarifs

Le niveau d’étude va également influencer les tarifs, mais pas forcément de la manière dont on l’imagine intuitivement.

En effet, une formation longue permet d’espérer un salaire plus confortable qu’en réalisant une formation courte.

Cela semble être une évidence, n’est-ce pas ?

Pourtant, ce n’est pas systématiquement le cas, car les métiers réglementés, imposant une formation longue, sont aussi limités par des tarifs conventionnés.

L’exemple du kiné et du praticien en massage

Le bon exemple est celui du masseur-kinésithérapeute versus le praticien en massage (non médical, donc catégorie médecine alternative).

Le premier, pour que son massage (sur prescription médicale) soit remboursé par la Sécurité sociale et par la mutuelle du patient, doit rester dans la grille des tarifs conventionnés.

Le tarif va dépendre de l’acte codé dans la nomenclature.

Mais pour vous donner un ordre d’idée, un massage simple portant le code AMK 8, donc d’une durée moyenne de dix à vingt minutes, coûte environ 16 euros en France métropolitaine.

Environ 10 euros seront pris en charge par la Sécu, et le reste par la mutuelle ; du moins si le·la patient·e en a une.

Rassurez-vous, le kiné se « rattrape » sur d’autres prestations que lui seul est capable (et autorisé) à pratiquer.

Et puis, vous avez aussi remarqué, en passant dans son cabinet, qu’il est capable d’avoir plusieurs patient·e·s en même temps.

Alors que pour le praticien en massage, son tarif étant libre, il demandera généralement plus.

En fonction des villes, de la concurrence et de sa notoriété, il pourrait demander 1 euro par minute, soit 60 euros au moins pour un massage d’une heure.

Et parfois plus, s’il s’agit d’une spécialité difficile à trouver chez la concurrence (massage sportif ou drainant, réflexologie palmaire ou faciale…).

Par contre, son massage ne sera pas remboursé (sauf, parfois, mais rarement, par certaines mutuelles).

Notons également que le kiné reste libre de fixer ses tarifs en les passant en mode non conventionné, ce qui a pour conséquence de ne pas être remboursable par la Sécu.

La séance passe alors aux mêmes prix qu’un praticien en massage, soit entre 40 et 70 euros par séance.

Le salaire mensuel moyen

En prenant en compte les éléments précédemment indiqués, et d’après nos recherches sur différents sites Internet, le salaire moyen d’un·e kiné en France est d’environ :

• 1 600 à 2 200 euros pour un·e salarié·e travaillant à l’hôpital,
• 2 500 à 4 500 euros en libéral.

Si la moyenne tourne autour de 3 000 euros, pour un·e praticien·ne en massage, le salaire moyen est plus faible.

Là encore d’après les éléments trouvés sur Internet, la fourchette moyenne varie plutôt entre :

• 1 400 à 1 800 euros comme salarié·e (dans un SPA par exemple),
• contre 1 200 à 2 500 euros en libéral.

Ce que nous pouvons constater, même si ces montants restent à vérifier dans votre secteur géographique, c’est qu’en s’installant à son compte, il est possible de gagner plus.

Par contre, la sécurité de l’emploi (toute relative de nos jours, il est vrai…) et la durée de travail sont bien différentes d’un statut (salarié) à l’autre (indépendant).

Est-ce que ces fourchettes de revenus correspondent bien à vos attentes financières ?

Car même si l’aspect financier n’est généralement pas la motivation première lorsque l’on choisi un métier du bien-être, c’est malgré tout un composant permettant de faire son choix, notamment lors d’une reconversion professionnelle.

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